Le renouveau du printemps se manifeste à Aso par la repousse après le “noyaki“ ou brûlage des plaines. (Article traitant du noyaki : ici.)
Les paysages brûlés et noircis se transforment petit à petit en plaines vertes et brillantes, la nature reprend ses droits, sa vigueur.
La flore profite des bienfaits de l’engrais de cendre.
La faune se diversifie et on peut observer des buses, des lézards, des lapins…
Dans les champs de thé, les nouvelles feuilles apparaissent déjà, prenant une couleur vert-anis.
On se prépare pour les vendanges de juin, quand les pousses prennent une couleur vert-foncé et que le goût du thé s’amplifie.
Le thé étant cultivé en petites quantité par les cultivateurs locaux de la caldeira d’Aso, ce thé a un goût particulier, qui provient de la qualité de la terre enrichie en cendre volcanique millénaire.
Sur le mont Aso, autour du volcan, entre les différents cols de montagnes, de futurs fruits pointent leur nez.
Cyclistes, randonneurs et même touristes motorisés prennent le temps de profiter des petites choses.
Branches fleuries et petites feuilles entourent la caldeira, l’habillant de fraîcheur et de douceur.
La route sinueuse qui serpente entre Aso et Oguni s’appelle “Yamanami”, ce qui donne, en traduisant littéralement :
vagues de montagnes.
C’est une mer de verdure qui nous entoure et les paysages ne sont pas sans rappeler des images d’estampes japonaises.
Cette route, connue aussi pour sa tradition du “noyaki” ou brûlage, est au printemps celle du renouveau et de la fraîcheur.
Selon le jour et la lumière, une atmosphère différente se présente, le paysage s’étire et on se trouve à imaginer gambader entre ces collines verdoyantes.
L’été sera bientôt au pas de la porte avec sa chaleur et son humidité.
Profitons donc à plein tubes de ce printemps.
Je vous laisse, avec le coucher de soleil, au dessus de la caldeira d’Aso.
À bientôt pour de nouvelles aventures!
Nathalie