Bonjours à tous,
Aujourd’hui je vous emmène pour un petit tour du côté nord de la caldeira pour visiter la route Yamanami. Il vous faudra être muni d’un véhicule et d’une bonne bouteille d’eau car le temps commence à se réchauffer.
Yamanami, le nom de la route signifie littéralement “vagues de montagnes”; de quoi faire chanter Jacques Brel.
Aussi connue en tant que route nationale 11, elle relie en 59 kilomètres la ville d’Aso aux villages d’Ubuyama, Oguni et à la ville de Beppu dans la préfecture d’Oita.
Les près de 60 kilomètres sont presque entièrement verts.
Sur cette route, on croise souvent des motards, et parfois quelques cyclistes très courageux.
Par endroits sinueuse, sur les côtes de la caldeira, la route est détendue, en plateau sur les hauteurs.
Et on se croirait sur le toît du Japon. Panorama à 360 degrés et photographie à volonté.
Nous partons depuis Kurokawa, le village des bains en direction d’Aso pour cette balade.
La Nouvelle-Zélande au Japon, nous y voici. Les plaines s’étendent à perte de vue et le vent est la bienvenue. Il ne manque que les moutons…
Ici la pluie peut être un vrai danger, et la route est régulièrement coupée pendant la saison des pluies et puis en cas de typhon plus tard dans l’année.
Des éboulements et autres défis guettent souvent les habitants d’Aso. Construire, voir la nature déconstruire et reconstruire, le mantra éternel des locaux.
Plus loin, toujours sur la route Yamanami, vous trouverez des sculptures d’arbres, comme sorties tout droit du célèbre film de Tim Burton, donnant au paysage un tout autre aspect.
Plusieurs types de paysages défilent encore, parfois boisés, parfois rasés de près en hiver et se couvrant de vert au printemps.
Des champs, des vaches, du ciel et encore du ciel.
Petite pause photo et petite pause grignotage. Les fermes des alentours proposent des tas de fruits et légumes sur cette petite aire de route.
Du maïs grillé en saison et des hot-dogs, avec la possibilité de les déguster au dessus de l’échoppe.
Et bien sûr d’en ramener pour le prochain barbecue du quartier.
Parfois frileux de sortir en hiver, vous aurez plus de chance de les trouver ouverts en été.
Dans la descente vers Aso, une route plutôt boisée, quelques points de vue s’offrent à nous. Le temps d’un instant, les rizières détrempées miroitent et la caldeira parait à portée de main.
Nous arrivons à destination, voici Aso, dans toute son étendue. Retour à la civilisation.
Merci de vous être promené avec moi, bonne route et à bientôt!
Nathalie