Aujourd’hui, je vous emmène en balade autour des travaux de reconstruction du sanctuaire d’Aso.
Il nous restait le souvenir un peu triste du tremblement de terre de 2016, le sanctuaire d’Aso détruit, gisant par terre, les toits affaissés, un choc pour tous.
2021, c’est l’année du renouveau; la reconstruction du hall de prière principal est achevée!
Ayant démarré en juillet 2019, il ne s’est passé que deux ans depuis le début des travaux.
Le budget étant gigantesque, il aura fallu plus de trois ans pour récolter des fonds avant de démarrer cette reconstruction.
Voici quelques images témoignant des talents des architectes et artisans japonais:
Les ouvriers des bâtiments religieux au Japon sont une caste à part.
Leur savoir-faire traditionnel et leurs connaissances précieuses forcent le respect.
Le bâtiment est construit en bois de cyprès que les enfants de l’école locale avaient planté il y a une cinquantaine d’années déjà.
Chaque découpe est faite à la main, et les assemblages à force d’homme.
Bien sûr des grues sont là, et des renforcements en matériaux métalliques sont construits pour supporter l’édifice en cas de nouveau désastre naturel.
Mieux vaut prévenir que guérir, comme disait mon papa.
Le torii, ou le portique d’entrée, est constitué de troncs de cèdres japonais vieux de 119 ans.
Et là encore, c’est à la main que chaque pièce a été façonnée.
Malheureusement la porte principale du sanctuaire, Rōmon, est toujours en construction.
Il faut savoir que dans ces constructions, tout bois rescapé du tremblement de terre qui pourrait être utilisable, est utilisé.
Il s’agit parfois de tout petits bouts.
Un formidable travail de fourmi, fin des travaux prévue en décembre 2023, ça nous laisse le temps de nous réjouir.
À l’entrée du sanctuaire, de l’eau de source pour se rincer les mains, la bouche.
Une tradition qui perdure et qui date du temps où les pèlerins étaient nombreux et où l’hygiène était sommaire.
Les locaux viennent maintenant prier à Aso pour que le sanctuaire survive à tout autre événement naturel, et surtout pour qu’il perdure encore longtemps.
Venez donc visiter ces bâtiments formidables, ils sentent encore le bois neuf.
À bientôt à Aso!
Nathalie