Bonjour à tous,
Aujourd’hui, petite grimpette des murs de la caldera, et comme il fait vraiment très froid, et qu’on a du mal à ouvrir les yeux, on y va en véhicule chauffé et motorisé.
Le grand cercle formé par la caldera, “chaudron” en espagnol, englobe le volcan et ses sommets, ainsi que les villes d’Aso et de Minami-Aso (Aso-Sud).
Les “murs” de la caldera sont d’une hauteur variable, entre 300 et 400 mètres. Par temps frais, les nuages humides qui campent près du sol de la caldera, sont maintenus auprès du sol par l’air sec en hauteur. Fantastique phénomène, gracieux et rêveur à souhait, pour les habitants se déplaçant hors de la caldera au matin, il s’agit d’une vue habituelle, surtout en hiver.
Il est possible de grimper, ou plutôt d’escalader les murs de la caldera à pied, mais uniquement le long de chemins balisés. Les plaines, la faune et la flore d’Aso font partie d’un parc national et sont donc protégées férocement.
Ces fameuses plaines d’Aso font aussi partie des Systèmes Ingénieux du Patrimoine Agricole Mondial, les traditions d’entretien des plaines étant spécifiques à Aso et transmises encore aujourd’hui à la plus jeune génération.
Nous montons encore, vers le col du Daikanbō, célèbre point de vue de la caldera. Au fur et à mesure que le temps se réchauffe, les nuages se dissipent et s’effacent, laissant la place au ciel bleu, un habitué de la caldera.
Là, nous laissons la caldera derrière nous, pour prendre la route des alpages vers Oguni, où balade en forêt et découvertes nous attendent.
Je vous dis à bientôt, pour d’autres aventures à Aso!
Nathalie
En bonus: petite image de la route du retour;
moustache au dessus de la caldera:
